un article du Figaro

Publié le par Elisabeth

La production française de miel, en chute libre depuis vingt ans, est repartie à la hausse l'an dernier. Mais pas assez pour rassurer les apiculteurs qui dénoncent une surmortalité due aux pesticides. Une manifestation est prévue le 15 mars.
Une petite éclaircie illumine le ciel des apiculteurs français. L'an dernier, la production de miel est repartie à la hausse après trois années catastrophiques. Elle se situait entre 15.000 et 17.000 tonnes, bien plus que les 10.000 tonnes récoltées en 2014, la pire année jamais enregistrée par la filière en France.
Cette hausse de la production s'explique par des conditions météo plus favorables mais aussi par la présence de miellat qui a permis de compenser la faiblesse de certaines récoltes. Le miellat est une substance sucrée produite par certains insectes, notamment les pucerons et les cochenilles, et qui est recueillie par les abeilles.
En plus du réchauffement climatique qui assèche les fleurs et d'une surmortalité attribuée à des parasites, comme le frelon asiatique, les professionnels pointent du doigt les pesticides qui font des ravages dans les colonies d'abeilles. Le taux de mortalité est très élevé: 30% en moyenne et jusqu'à 50 à 80% dans certains secteurs.
Dans le viseur des apiculteurs: les insecticides de la classe des néonicotinoïdes, qui agissent sur le système nerveux des abeilles. Plusieurs études ont démontré que ces produits désorientaient les abeilles, les empêchant de retrouver leur ruche, et diminuaient leur résistance immunitaire.......
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
O
Eh ! Eh ! mon intuition et-elle bonne ? Aurons nous des abeilles ?Bonne nuit
Répondre